Maman, rien ne vaut ma douce Maman… Elle est tout autant une amie qu’un amour.
Bien sûr, c’est une maman comme les autres, mais voilà…c’est la mienne!
A ceci près que, mieux que les autres, elle est formidable!
C’est une montagne de compréhension, une cargaison de douceur, elle est d’une humilité admirable…
On dit qu’une maman c’est celle qui gronde et qui pardonne tout, c’est pourtant moi qui gronde et c’est quand même elle qui pardonne tout!
Elle lit en mon âme comme en elle-même et plus encore elle est liée à mon sommeil : quand je ne peux pas dormir, elle ne dort pas non plus, quand je souffre, elle souffre aussi, quand je ris, elle rit de plus belle, quand j’aime, elle aime aussi, sans me questionner, sans me juger, sans m’obliger.
Mais Maman, ai-je quelque chose à moi qui ne soit pas à toi?
Depuis le premier jour où elle a bordé mon lit, elle a laissé un parfum de conte de fée dans ma vie. C’est dans ses bras que j’ai appris la tendresse et j’étais si proche de la vérité quand j’affirmais avec aplomb « ma maman, c’est la plus belle du monde ».
Elle est celle sur qui j’ai toujours pu compter pour les choses qui importent le plus et son affection était/est si grande que j’ai travaillé, travaillé à m’en essouffler pour la justifier!
Elle mérite tous les honneurs et elle le sait bien : dès mon plus jeune âge, ne m’imposait-elle pas « une cuillère pour maman! »? D’ailleurs, les martiniquais ne sont-ils pas bien inspirés lorsqu’ils soutiennent « qu’une maman c’est un bon bol à couvercle »?
Quel gain de temps ma maman…une anticipation sur d’éventuelles expériences: « N’essaye pas d’être amoureuse de papa, j’ai déjà essayé ». C’est comme si depuis ma plus tendre enfance, elle me chantait du Georges Milton: « Le pot de Pétunias, c’est pour papa, les gros diamants, c’est pour maman; l’habit qui ne va pas, c’est pour papa, mais les beaux vêtements, c’est pour maman! »
Alors aujourd’hui je n’ai qu’une seule appréhension maman…Oh non! Pas de te voir vieillir, parce que, maman, tu es comme une rose, tu ne fanes jamais! C’est celle d’être incapable de faire aussi bien que toi, de ne pas savoir les protéger, les chouchouter, nettoyer leurs maux, les réjouir, les éduquer comme tu l’as si merveilleusement accompli avec moi.
On dit qu’un enfant reconnaît sa maman à son sourire… Alors si j’ai le même que le tien, comme on nous le dit souvent, pas de doute, ils m’aimeront comme je t’aime.
Et pour reprendre un verbe de mon ami Albert Cohen « Amours de nos mères, à nul autre pareil ».
Voilà maman, je t’aime maman, comme tu m’aimes, comme on s’aime et comme personne ne s’aime. Bonne fête maman!
Suite…
Voici qu’il est minuit et c’est alors l’anniversaire de la + douce lumière de mon univers, mon guide, mon repos, mon +grand amour, mon acolyte, mon enjouement, ma Maman…
Alors pour l’occasion -et même si je ne suis pas toujours d’accord avec le sens des poèmes du Roi Salomon- je vais citer un passage d’Eshet Hayil, puisqu’alors s’il s’agit de toi je veux bien que l’on colle à la femme l’obligation de la vertu car qui mieux que toi sait être valeureuse : פיה פתחה בחכמה ותורת חסד על לשונה Elle ouvre sa bouche toujours avec sagesse et sur sa langue est une torah de bonté…
Maman, toi qui me prête tant de qualités en mon absence et tant d’encouragements même à distance, sache que tout ce que je suis de bien c’est grâce à tout ce que tu es et dont tu me fais profiter chaque jour, minimum quatre fois par jour ,).
Oui, s’il y a une qualité dont je veux bien me vanter c’est d’aimer sans compter et avec sincérité, à ton image! Et même si parfois il saigne, je suis heureuse que mon cœur soit entier et s’il l’est c’est uniquement grâce à toi, toi et ton immense générosité, toi et tes charmants excès, toi et tout ce que tu nous as toujours donné.
Je t’aime! Joyeux anniversaire