Voilà que la veuve du défunt Pierre Salinger instrumentalise le décès de ce dernier aux fins de vendre des prestations de logement à des clients passionnés d’histoire. La fondation qu’elle a créée au nom de son défunt mari n’est autre qu’une orchestration à des fins commerciales et d’allégement fiscal. Le lieu dans lequel elle habitait avec Monsieur Salinger et habite désormais avec son nouvel homme, moralité peu aiguisée… le lieu donc, plutôt vieillot et mal entretenu, voire sale pour ce qui est de la piscine, contient un jardin avec trois ou quatre sculptures modernes; voilà ce que l’on dénomme « fondation »! Il vous sera interdit de vous asseoir dans les lieux « non autorisés » sous peine d’entendre aboyer et la connexion internet promise sera limitée voire inexistante. Pour ne rien gâcher, cette dame qui sae fait appeler Poppy mais n’a rien d’un coquelicot ni n’offre d’espace fleuri, ressemble à s’y méprendre à la vilaine Lady Tremaine, belle mère de Cendrillon qui l’enchaîne et la malmène. Voyons, je suis cliente de chambres d’hôtes depuis des années et je n’ai jamais autant été désenchantée! Alors aventuriers, pourquoi pas y aller…
Archives mensuelles : juillet 2013
Pierre Condamin-Gerbier prend la place du secret bancaire sur le banc des accusés
Un employé de la banque suisse Reyl & Cie, insoumis persécuté, vient d’être placé en détention provisoire pour avoir dévoilé le nom de quinze personnages publics français, détenteurs de compte(s) bancaire(s) au sein dudit établissement. Il transgressait ainsi le fantastique et unique garde-fou -sans mot d’esprit- protégé par la Constitution du pays.
Alors que sa survie est menacée, la réaction des autorités helvétiques face à un tel –encore aujourd’hui- délit vient balayer les éventuels effets du rapport de juin dernier qui dénonçait l’édifice, chasse jusqu’alors gardée, et préconisait un échange automatisé avec les Etats étrangers.
Force est de constater que Lex Europa n’est pas Lex USA et que la dictature fiscale qu’a mis en place notre cher Président aux procédés peu banals ne fait pas la même impression aux suisses que la main de fer d’Obama.
Il y subsisterait donc quelques contrées où livrer n’est pas loué et où trahir n’est pas récompensé ou, pire, est sévèrement réprimé.
Aux suisses de choisir la destinée du secret, que la décision appartienne au peuple ou au Parlement. Si seulement, en France, le référendum était usité, la justice des hommes pencherait, cela va sans dire, vers la démission de ceux qui balancent, sans culpabilité ni tracas.
Voilà, affaire à suivre…
Titre exécutoire
Chères lectrices, chers lecteurs,
Voilà un long mois que je n’ai pas trempé mes plumes dans l’encrier, ce dernier mois de dur labeur, pendant lequel je me les suis plutôt arrachées, tout cela pour avoir le permis de déclarer, de signer, d’authentifier, de sceller et de conserver papiers et intérêts : ça y est, j’ai le diplôme supérieur du notariat. C’est vrai j’ai mangé le bitûme, j’ai même failli y laisser des plumes mais je me sens enfin légère… légère… comme une plume!
S’ajoute donc à mes qualités d’auteure et de prosateur, en somme d’écrivaine, celles de maître des contrats et gardienne du sceau de l’Etat. Et la formule est exécutoire, au même titre que les actes que je viserai! Oui, j’exercerai mon métier, ma formation au service des mes actions, mes connaissances au service d’éventuelles belles expériences. Et n’en déplaisent à ceux et celles envahi(e)s par le plus grand poison du bonheur d’un bon esprit : la jalousie et l’envie, en colère parce que peur de l’adversaire!
Mais il est hors de question que je me débine, le quotidien et la routine ne seront pas les ennemis de mon instruction et de ma passion! Je continuerai à me renseigner, à me cultiver et à me jouer de l’actualité avec vous et grâce à vous. Je m’entêterai à tremper ma plume dans la poudre à canon et à vous livrer mes opinions, fusil dans le regard, phobie sociale au placard.
A très bientôt…