Depuis quelques jours, les clients ont pu constater dans certains supermarchés l’installation de systèmes d’antivols sur les emballages de viande; une mesure qui fait suite à la recrudescence des vols de steak, survenue à la période de Noël.
A croire que la crise n’est pas qu’une manipulation politico-médiatique finalement?!
Autrefois, c’étaient les cosmétiques qui figuraient au premier choix des chapardeurs; aujourd’hui on chipe pour un besoin aussi élémentaire que celui de se nourrir.
Nous voici rendus au temps des Misérables, préfigurant –j’ose l’évoquer- la Révolution Française! A bon entendeur!
Alors que faut-il en penser?
L’article du Code Pénal faisant état du « statut de nécessité » disculperait a priori un tel pillage, à condition que le butin permette à maman de fournir les aliments à son enfant : cohérence plus qu’indulgence, non?
Et puis bonheur aux agriculteurs : la filière agricole vient à l’instant d’être relancée et s’apprête à toucher le pactole! La barbaque devient un produit de luxe et d’opulence!
Le PDG de Charal aurait été bien inspiré d’épargner nos oreilles pour gagner son oseille, de se garder des dépenses colossales engagées en publicités et de faire preuve de patience puisque son heure vient de sonner.
A moins que toute cette histoire ne soit qu’un nouveau moyen de sursoir au scandale?
Depuis l’affaire du cheval, ah, il a pris cher le bœuf!
Encore faut-il rappeler que dans certaines contrées, l’on chasse encore le gibier…
Ce sont les végétariens qui doivent bien se marrer…
Eh ben, on est mal barrés!
(Inspirations : Nabil Drissi)